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Passion, precipitation et patience
1 septembre 2008

à la plage

Je suis arrivé vers 15 h 30 sur cette plage face à cet océan immense. J’en profite pour faire quelques pas dans cette eau rafraichissante et sauvage et penser à elle encore et encore. Je l’imagine elle aussi marchant sur ce sable : belle, libre et elle aussi amoureuse.

Je retourne à ma serviette isolée sur ce sable chaud. Impatient je saisie mon portable dans mon sac….un appel manqué de mon amour. Je m’empresse de la rappeler mais sa messagerie stoppe mon élan. Quelques mots abandonnés sur sa boite vocale et je raccroche. Je décide alors de lui écrire un sms un de plus car j’adore lui écrire que je l’aime.

Je lui explique ou le suis sur cette plage et qu’elle me fasse signe quand elle arrive. Une heure plus tard la sonnerie retentie, un sms, son sms : « j’arrive » s’affiche sur l’écran.

Je décide alors de l’attendre sur le parking mais je me dois d’être prudent car elle vient avec ses filles, ses trésors.

Rien ne doit transparaitre ni d’elle ni de moi. Afficher l’indifférence quand vous êtes à deux pas de la femme de votre vie, je n’ose y penser mais il le faut.

De longues minutes à arpenter ce bitume, à tourner et retourner mon téléphone entre mes doigts. N’y tenant plus je décide de lui adresser un nouvel sms, inquiet pour elle. Au moment d’appuyer sur la touche envoi elle apparaît magnifique. Je ne vois qu’elle. Est-elle seule ? Mon cœur s’accélère, mes doigts se crispent sur mon portable, validant l’envoi du texto. Elle est belle, éblouissante, irradie de beauté, de noir vêtue, ses cheveux dorés renvoyant le soleil, ses grands yeux tendres protégés par des écrans noirs. Ses filles sont là autour d’elle. Je m’approche un peu car je sens qu’elle me cherche aussi. J’actionne le bouton de la douche prétextant un rinçage de pieds pour être près d’elle à seulement quelques mètres ; Je suis face à elle. Elle me voit enfin, nos visages se comprennent, nos cœurs se rejoignent.

Elle décide alors de se diriger vers la plage, sa tribu papillonnant autour d’elle. A quelques mètres derrière elle je la suis. Sa démarche est gracieuse, ses jambes parfaites, ses cheveux inondent ses épaules. Nos regards se croisent à nouveau, intenses, amoureux. Quelques marches plus bas elle pose sa serviette sur ce sable chaud. J’attends une poignée de secondes pour descendre à mon tour et aller m’installer près d’elle mais pas trop près, juste en retrait.

Sa seconde fille est inquiète, son regard fermé scrute chaque visage autour de sa mère. Elle protège sa maman, mais ne sait pas que l’homme, que l’amour de sa mère est là, tellement près, tellement loin. De longues secondes elle va dévisager les plagistes environnants mais elle ne croise pas mon regard, comme si je n’existais pas. C’est mieux pour moi qui pourrai ainsi continuer à admirer de sa mère.

Ses filles s’animent, se séparent. L’une rejoint des camarades, son bébé jouant avec le sable mais toujours se rempart, cette sentinelle allongée près d’elle. Mon amour me regarde discrètement, me dévisage et articule avec ses lèvres douces : « je t’aime ». Je lui réponds en silence : « tu es très belle, je te veux ».

Quelques sms échangés pour me dire qu’elle doit être prudente : « Gaffe aux sms avec ma fille à coté, t’aime, t’aime tu es beau ». Je lui réponds dans la foulée : « tu as un très beau cul ».

Nous avons elle et moi cette liberté de mots, de paroles, de gestes, de caresses intimes. Une confiance en l’autre fondée sur l’amour et le respect de chacun. Je la déshabille du regard, ses mains caressent ses cuisses, m’invitant à faire de même. Elle se lève pour accompagner son bb au bord des vagues. Je la suis du regard, elle se lève lentement, m’offrant ses hanches et ses fesses. Elle remet langoureusement son maillot sur son cul ferme que j’ai honoré quelques jours auparavant puis s’éloigne sans m’avoir adressé un regard.

Je l’aime de tout mon être.

Je décide de la rejoindre, même si sa deuxième fille ne la quitte pas des yeux. Je passe à quelques centimètres de sa fille étendue sur sa serviette, elle lui ressemble.

Je m’approche de mon amoureuse, mon amour sait que je viens, elle me regarde m’approcher avec toujours un regard vers sa fille aux aguets.

Je me positionne à sa gauche dans l’eau, me rafraichissant le visage et lui souffle discrètement : « tu es belle mon amour, je t’aime, je te veux ». Je ressens son amour fort, j’ai très envie de l’étreindre, de la serrer tout contre moi, de sentir mon sexe dur se plaquer sur son ventre, d’humer son parfum, gouter ses lèvres, ses baisers, respirer son parfum….l’aimer.

Je m’éloigne et retourne à ma serviette. Le temps qu’elle rejoigne la sienne je lui écris un nouvel sms : « t’aime, tu es belle mon ange d ‘amour ». Elle vient s’allonger langoureusement, sensuellement.

Ses filles décident d’aller jouer à nouveau mais ensemble au bord de l’eau, pour nous l’occasion de s’appeler et de s’aimer par les mots comme nous le faisons souvent. L’excitation est en nous, nous sommes les seuls à savoir, à nous aimer. Etre à quelques mètres de l’être qui vous émeut sans pouvoir la toucher ni lui parler est une épreuve difficile, insoutenable voire cruelle.

Mais nous savons tous les deux qu’il le faut pour le moment. Dévoiler trop tôt notre amour serait dangereux pour notre histoire même si nous voulons montrer au monde l’intensité de notre amour.

Je ne la quitte pas des yeux, son corps exposé au soleil m’excite de folie. Je l’aime si fort. Ses filles reviennent vers elle, il nous faut raccrocher.

Je continue de la dévorer des yeux, de l’admirer, de la contempler, de l’aimer.

Sa joie de vivre me touche, sa tendresse maternelle et sa prévoyance naturelle m’ébranlent au plus profond de mon être. Elle est de plus en plus belle, son visage est radieux, apaisé, amoureux aussi. Son bb veut maintenant se baigner avec sa maman qui l’accompagne. Je la suis à distance à nouveau mais cette fois ci elle se dirige vers la foule afin de se fondre parmi les vacanciers afin d’échapper à la vigilance de sa fille.

Nous échangeons quelques mots tendres et amoureux.

Elle m’aime, je l’aime. Des mots simples pour certains mais qui pour nous ne cesse de nous faire vibrer et de nous rapprocher un peu plus. Nous sommes identiques, besoins des mots, besoin du corps de l’autre, besoin de tendresse spontanée et sans calcul.

Je regagne mon tissu, elle me dévore des yeux. Je suis beau dans ses yeux et cela me touche, me trouble.

18 heures déjà, elle doit me quitter non sans émotion. Nous nous sommes vus, parlés….

Elle range, se rhabille sensuellement face à moi. J’imagine que ses mains sont les miennes. Je bande….

Puis elle se dirige vers moi, marche à quelques centimètres. Je sens son être tout entier, je dois rester maitre de mes émotions car je ne sais pas ou sont ses filles.

Sa démarche est majestueuse, emprunt de légèreté et de sensualité. Quelques marches et mon ange d’amour disparaît.

Je décide alors d’aller courir sur ce sable humide pour penser encore à elle, courir ou elle court, voir ce qu’elle voit.

Je l’aime si fort.

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